Belle comme Sanibel

Par 25 juillet 2015 USA

Belle comme Sanibel.

Donnez-nous votre petite main, et promenons sous sur le pont qui relie la côte ouest de la Floride et Sanibel Island. Sous nos pieds, le golf du Mexique. Vous y êtes ? Nous oui. Pour 5 jours.
Couleurs pastels tout comme j’aime, rien ne dépasse, exceptés les becs des pélicans.
Petites allées rectilignes, boîtes aux lettres « floridiennes », pelouses vertes impeccables.
Un orage tropical tous les soirs, vers 18:00. La pluie tombe sur le toit du van, les mangues également
(heureusement à côté du van !).
C’est une Floride proprette, bien sage et bien rangée que nous découvrons. La Floride surexcitée, c’est la suite de notre itinéraire.
Tout ça est un peu artificiel. Beau mais artificiel. C’est aussi ce qu’on est venu chercher. Des contrastes ! Chaque état est bien différent et c’est ce qui fait la magie d’un road-trip aux Etats-Unis. L’impression de prendre un avion entre chaque état. J’y reviendrais dans un prochain article. Tant de choses à écrire !

Cette petite île est connue par les experts en coquillages. Je me suis surprise moi-même à m’émerveiller et à m’attarder sur chaque spécimen. Levée tôt le matin, je ne suis pas la seule à remuer le sable. Moi, je cherche de jolies mignonnes petites coquilles, les connaisseurs sont à la recherche d’exemplaires plus rares. Nous apprendrons plus tard qu’en laissant courir nos petits doigts sous l’eau dans le sable, on tombe très facilement sur des « Sand Dollars ».
Nous croisons régulièrement de nombreux volatiles, car sur Sanibel est située une réserve naturelle (la Ding Darling). Sanibel est l’unique île qui n’est pas parallèle à la côte. Elle constitue donc un passage très fréquenté par les oiseaux.

Mon côté « coquillage et crustacés » refait surface, je me lève tôt, j’attaque mon dixième livre. Ce chemin me plait. AC, garde le cap !
Mais tout n’est pas rose pastel à Sanibel. J’ai été dévorée par des insectes dénommés « No see ums ». Pour résumer, des mini-insectes que l’on ne voit pas à l’œil nu et qui rodent dès le début de soirée jusqu’au réveil. Cet incident marque la fin de nos nuits « van avec portes ouvertes  ». 30 piqûres par jambes …c’est irritant (dans les 2 sens). Un comprimé de Zyrtec par jour et ça repart ! Exit la « varicelle » de Sanibel !
Pas d’illustrations de cet épisode. Ce blog n’est que douceur et volupté.

Cet incident nous a permis de rompre la glace (à la fraise) avec nos voisins, habitués des lieux depuis longtemps. Après un rapide diagnostic de mes piqûres, ceux-ci étaient déjà en train de fouiner dans leur tente à la recherche de repellent, de crèmes, et d’un ventilateur pour rafraîchir notre van pendant la nuit. Oui, nos cernes leur ont fait pitié. Voisins de tente, voisins de parasol, et voisins qui tous les ans, vont admirer le feu d’artifice du 4 juillet sur l’île et qui nous indique le meilleur spot. Sont pas objectifs ces voisins, ils sont amoureux de cette île, … et sont surtout tombés amoureux sur cette île. On leur a fait confiance. C’était chouette.
Et avant ce feu d’artifice, la journée débute par le « pancake breakfast », suivie de la parade nationale. Une fois de plus, le patriotisme américain est bien tangible. La bannière nationale est partout, jusqu’au bout des ongles des américaines.
Nous aurons loupé le feu d’artifice de la tour Eiffel. Nous avons goûté à l’Independance Day américain. Je serais d’avis de dire que ce n’est pas si différent.

 

Post-Scriptum en aparté : Vous avez tous remarqué la belle barbe de Fab. Loin de ressembler aux hipsters new-yorkais,  pour moi il avait plus de points communs avec un bûcheron canadien. Mais le Canada, c’est le mois prochain. D’ici là, Fab a voulu tester un barbier à Savannah. Plus de détails dans une prochaine publication. Mais je peux vous dire qu’il est content et qu’il a un peu moins chaud. Et que la barbe est toujours là.

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