Avant-propos : nous avons eu du mal à sélectionner nos clichés pour cet article. Il y en a beaucoup. Parce que nous avons redécouvert New York. Parce que nous posions les yeux pour la première fois sur Washington et Chicago.

Voici un article très urbain, très piéton. Ce sont nos dernières étapes aux USA, sans van. On a sorti les mouchoirs.

Pourquoi Chicago ? Car nous avons beaucoup entendu parler de cette ville. En bien. On se pose souvent la question : tu te verrais habiter ici ou là ? Nous sommes tombés d’accord sur Chicago. Un petit New-York situé sur les rives du lac Michigan qui donne à la ville de l’oxygène. Le lac étant tellement étendu, on se croirait presque en bord de mer. Des buildings, il y en a certes mais l’on atteint rapidement les petites rues ombragées que l’on a tant aimées à Savannah. La ville est aussi rafraîchie par quelques brises, et Fab, il se sent mieux ! Windy city !

Pourquoi Washington ? Réponse simple : c’est la capitale ! On ne pouvait pas la louper.  Elle ne représente pas vraiment le pays que l’on a vu jusqu’à présent. Chargée de symboles du pouvoir et de l’unité des Etats Unis : La maison blanche, la statue de Lincoln, l’obélisque de Washington. Beaucoup de costumes-cravates-tailleurs et de touristes. Des jeunes cadres dynamiques et des familles en vacances se croisent. Une étape courte mais qui en vaut la peine.

Pourquoi New York ? Ce que je me dis toujours, c’est que New York, on y peut y retourner 5 fois, on aimera les 5 fois. C’est plutôt étendu et il y a toujours pleins de petits recoins. Le « danger » (le mot est peu fort), c’est de revoir ce que l’on a déjà vu. On voulait essayer de « vivre » New York.

Ok, nous sommes retournés sur Time Square dès le premier soir (pour retrouver « notre » New York de 2010), avons dîné à « notre » Corner Bistro et avons photographié Chelsea Market et le Brooklyn Bridge. 5 ans après, pas de changements notoires. Mais nous avons aussi découvert Brooklyn, la Highline, East Village et sa librairie Strand.

Le seul « musée » du séjour que nous avons visité et que nous voulions vraiment voir, c’est celui du 11 septembre. Je m’attendais à des images poignantes et bouleversantes. Elles le furent. Mais ce que nous avons jugé vraiment pertinent, c’est le traitement de ces moments, de ce chaos. Le musée, qui est accolé au mémorial, est articulé autour de la journée, l’avant et l’après et illustré avec des photos, des objets et des parties de la structure conservées. En 2001, j’étais au lycée, en première. Fab était aussi au lycée. Finalement, c’est loin. Mais encore bien présent ici. Beaucoup d’américains parlent en disant : « Avant le 11.09… » ou encore «  après le 11.09 ».

Sans transition, on passe à autre chose rapidement. Comme cité plus haut, nous avons découvert East Village. Coiffeur japonais pour moi, barbier russe pour fab, on se sent tout frais !

Fab souhaite tous vous inviter pour un dîner américain à notre retour. Ça vous dit des cupcakes ? Après un cours de cuisine, il sait maintenant  vous (et me) concocter 3 bases (vanille, chocolat ou banane) et 3 glaçages (framboise, chocolat ou vanille). J’ai testé et je veux bien recommencer !
Pour ma part, (et là je m’adresse à mes copines danseuses), j’ai pris un cours de danse à l’American Alvin Ailey Dance Theater. L’école d’un des « maîtres ». « Trop de bonheur » à mon petit niveau de :

• Croiser dans les couloirs les danseurs américains
• Regarder à travers les vitres les autres cours
• Danser et regarder les taxis jaunes qui circulent au dehors (!!!)
• Repartir avec un tee-shirt Alvin Ailey.

A la sortie, un attroupement se forme. On apprend que dans 10 min se tient un spectacle d’étudiants pros. Je « traine » Fab pour ce spectacle. Et finalement, il vous dira qu’il a aimé aussi. Un spectacle qui mêle jazz, contemporain, hip hop, c’était juste le bon mix. A l’American Alvin Ailey Dance Theater.

Post-scriptum en aparté : Le prochain article sera écrit du Canada qui s’annonce,.. pétillant!