La Nouvelle Orléans, l’épicurienne.
La Nouvelle Orléans, la chaotique.
La Nouvelle Orléans, la mystique.

Épicurienne, elle l’est, sans conteste. Une journée à la Nouvelle Orléans ? Pléiade de notes de musiques et de multiples saveurs.

Au fil des balades à travers le quartier français, on entend des refrains, des couplets, des solos de trompettes ou de guitare. On s’arrête, on prend le temps puis on repart. On s’arrêtera 10 mètres plus loin, oreille attentive à d’autres sonorités. C’est sur Frenchmen Street que l’on peut être certain de passer une belle soirée. Devant la Cathédrale se produisent également à toute heure de la journée divers petits groupes.
Et tout simplement, dans la rue ! Une fête de la musique, à moindre échelle, toute l’année. Un big 21 juin!

L’autre attrait de la Nouvelle Orléans ? Son brunch, son déjeuner, son dîner …. (Pourquoi pas son goûter ?)
La cuisine cajun, délicieuse, piquante, et variée, séduit, et rend addict ! Le gumbo, le jambalaya, le crawfish à l’étouffée, le po-boys sont des classiques. La base de la cuisine : épices, riz et écrevisses.
Et le dessert à tester (mais pas trop !) est le bread pudding. Un gâteau à la cannelle, au caramel, qui se partage ! Taille de la part oblige ! Addictif.

Je vous laisse imaginer Fab devant le menu. Hésitation, hésitation. En mon for intérieur, je pense « Bon, euh, tu choisis pas une robe de mariée! ».

Sur le fichier excel du voyage, je lis : « 2/3 restos par semaine ». En Louisiane, c’est impossible. Tu préfères quoi: cuisine cajun, ou pâtes bolos sur le réchaud?

Une journée type : le brunch du midi au « café beignet  » (Bourbon street), petit havre de paix, est le meilleur moyen de démarrer la journée. Ambiance musicale et 3 beignets pour 3.99 dollars.
On poursuit la journée en se perdant dans le quartier français. Les rues aux sonorités françaises se succèdent, toutes différentes (« On est déjà passé par là ? »). Chartres Street, Toulouse Street, St Louis Street, Orléans avenue. On y passe et on y retourne ! On s’attarde dans les petites boutiques d’antiquaires et les galeries d’art.

Le Mississipi est à 2 pas (voire 3 mais pas plus !). Alors on y va ! Avant de finir la soirée au « Café Beignet » ou bien sur Frenchmen Street.

Petite note perso : j’ai adoré m’arrêter devant chaque maison. J’ai 33245 photos de balcons et de portes. Au passage, merci (+++) pour mon objectif Sigma 17-70. On s’aime de plus en plus tous les 2.

Chaotique ! Sans aucun doute. On écrira « ville de caractère ». Ville artiste. On adore. Toujours en mouvement. Nous y avons retrouvé certains traits de New-York (je veux parler de l’ambiance uniquement ! Dans le quartier français, pas de buildings, de grandes avenues ni de taxi jaunes).
A noter : On nous a vivement conseillé (Papa avant de partir, puis les locaux ici) de ne pas s’aventurer hors du quartier français. De ne pas prendre le bus le soir.

Mystique ! Ambiance « poupée vaudou » et grigris en tout genre. Il n’est pas rare de croiser des diseuses de bonnes aventures qui se proposeront de lire les lignes de vos mains ou de vous tirer les cartes. Pas testé (Ce qui adviendra adviendra! Pas trop envie de connaître le futur– Keep cool :)).
Autre attraction : les « ghost tours »…si vous voulez tous savoir sur les fantômes de la Nouvelle Orléans. Pas testé non plus. Casper, il existe pas!

Entre 2 balades en ville, nous avons randonné dans le Parc National Jean Lafitte. Arachnophobes s’abstenir. Vaut vraiment le détour. Je le répète Arachnophobes s’abstenir. Ou alors ne pas regarder au-dessus de soi !

Après ce séjour en « Amérique Française », on ne regrette pas les miles avalés sous les 90 degrés Fahrenheit du début du voyage.

Post-Scriptum en aparté: Note pour les filles: 7 mois avec 7  tee-shirts, 3 shorts et 2 jeans, c’est ……lassant. Mais qui a dit qu’on oubliait l’élégance en voyage? La caravane pailletée, ça habille.

Post Scriptum en aparté bis : Un anniversaire à souhaiter! Auguri !